Ces hôtels sont plus facilement relayés sur les réseaux sociaux et gagnent ainsi en attractivité. « Par exemple, dans les hôtels que j’ai réalisés, il y a beaucoup de demandes de shooting photos. Ils servent de décor pour différentes approches, complète Sandrine Alouf. Tout achat d’une chambre hôtelière se fait via les sites Internet, les réseaux sociaux… Les hôteliers doivent présenter des chambres photogéniques autrement cela ne fonctionne pas. Les hôtels thématiques qui racontent une histoire, qui évoquent quelque chose, tirent leur épingle du jeu. »
L’approche de la SDHL autour des hôtels littéraires a fait ses preuves. Si lors de l’annonce de cette thématique littéraire, l’enthousiasme n’était pas de mise chez les salariés, le concept a rapidement fait mouche. Ainsi, le premier établissement,
Le Swann en hommage à Marcel Proust, ouvert en 2013, a vu son chiffre d’affaires progresser de 40 % en un an et demi grâce notamment aux travaux, la montée en gamme (tous les hôtels littéraires sont passés en 4 étoiles) et l’intégration à la chaîne Best Western. Les hôtels de la SDHL qui comptent chacun de 40 à 80 chambres, bénéficient d’importantes retombées presse, radio et même TV, du fait de leur singularité.
Le quatre étoiles Alexandre Vialatte à Clermont-Ferrand